(Photographie associée à Coupe-faim, 2016)
Coupe-faim est une installation-performance mettant en scène les relations entre la cuisine et la coiffure, présentée dans le cadre de l'exposition éphémère SCALP n°1, le 18 septembre 2016. Coproduite avec l'aide de Moussa Cheniguel.
Espace Moss, LaVallée, Molenbeek-Saint-Jean, Bruxelles.
Coupe-faim est une installation-performance mettant en scène les relations entre la cuisine et la coiffure, présentée dans le cadre de l'exposition éphémère SCALP n°1, le 18 septembre 2016. Coproduite avec l'aide de Moussa Cheniguel.
Espace Moss, LaVallée, Molenbeek-Saint-Jean, Bruxelles.
Coupe-faim a été réalisée suite une l'invitation lancée par Moussa Cheniguel, créateur de l'Espace Moss¹, à réaliser une pièce pour l'exposition éphémère et le lancement de la revue SCALP n°1 qui eu lieu à LaVallée le 18 septembre 2016 de 14h à 22h.
L'idée première était de faire se rapprocher des domaines qui a priori ne s'associent jamais : la cuisine et la coiffure. Ayant déjà travaillé à partir de la transposition d'outils et d'ustensiles d'un corps de métier à un autre (pour des vidéos notamment²), je me suis demandé : comment cuisiner avec les outils qu'utilisent les coiffeurs au quotidien ? Que serait une pratique de coiffeur-cuisinier ?
Cette installation-performance est composée de deux parties : un côté "cuisine", où la performance correspondait à la préparation et au montage des différentes denrées destinées à être dégustées et un côté "poste de coiffure" où deux convives venaient s’installer et manger l'un en face de l'autre.
L'idée première était de faire se rapprocher des domaines qui a priori ne s'associent jamais : la cuisine et la coiffure. Ayant déjà travaillé à partir de la transposition d'outils et d'ustensiles d'un corps de métier à un autre (pour des vidéos notamment²), je me suis demandé : comment cuisiner avec les outils qu'utilisent les coiffeurs au quotidien ? Que serait une pratique de coiffeur-cuisinier ?
Cette installation-performance est composée de deux parties : un côté "cuisine", où la performance correspondait à la préparation et au montage des différentes denrées destinées à être dégustées et un côté "poste de coiffure" où deux convives venaient s’installer et manger l'un en face de l'autre.
Vues des deux espaces de Coupe-faim.
Côté cuisine.
Je me suis donc emparé des différents outils du coiffeur (peignes, brosses, ciseaux, rasoirs, sèche-cheveux, fers à lisser, fers à friser, bigoudis, vaporisateurs, etc.) afin de réaliser toute une panoplie de tests en amont. Sont nées plusieurs préparations de ces expérimentations et qui ont pris place dans le projet final. Ont été réalisées différents mets sucrés :
- des gaufrettes rhum / vanille, cuites au fer à lisser ;
- une crème d'avocat à la vanille, gélifiée dans des petits pots ;
- une salade de cheveux de légumes assaisonnée à la japonaise, enroulée sur un peigne ;
- des barbes à papa de couleur châtain au chocolat, filées sur des bigoudis ;
- un café, servi dans un bol pour coloration, accompagné de vaporisateurs, contenant un lait coloré à la menthe.
Ces préparations culinaires, réalisées à l'aide d'un mix d'ustensiles issus de la coiffure mais aussi de la cuisine, étaient servies sur un plateau en inox afin de souligner l'aspect froid et de jouer sur le côté hygiénique de la pratique du coiffeur (voir de la stérilisation des instruments, presque chirurgicale). Un pinceau pour appliquer les colorations venaient compléter le plateau. Afin d'instaurer une dose de jeu, son usage était suggéré mais non figé : les visiteurs pouvaient aussi bien s'en servir pour mélanger le café et le lait mentholé que pour ramasser et étaler la crème d'avocat sur les gaufrettes. Les vaporisateurs étaient placés sur les postes de coiffure et les convives avaient la possibilité de jouer avec ou non, de vaporiser le lait mentholé dans le café ou directement dans la bouche.
Je me suis donc emparé des différents outils du coiffeur (peignes, brosses, ciseaux, rasoirs, sèche-cheveux, fers à lisser, fers à friser, bigoudis, vaporisateurs, etc.) afin de réaliser toute une panoplie de tests en amont. Sont nées plusieurs préparations de ces expérimentations et qui ont pris place dans le projet final. Ont été réalisées différents mets sucrés :
- des gaufrettes rhum / vanille, cuites au fer à lisser ;
- une crème d'avocat à la vanille, gélifiée dans des petits pots ;
- une salade de cheveux de légumes assaisonnée à la japonaise, enroulée sur un peigne ;
- des barbes à papa de couleur châtain au chocolat, filées sur des bigoudis ;
- un café, servi dans un bol pour coloration, accompagné de vaporisateurs, contenant un lait coloré à la menthe.
Ces préparations culinaires, réalisées à l'aide d'un mix d'ustensiles issus de la coiffure mais aussi de la cuisine, étaient servies sur un plateau en inox afin de souligner l'aspect froid et de jouer sur le côté hygiénique de la pratique du coiffeur (voir de la stérilisation des instruments, presque chirurgicale). Un pinceau pour appliquer les colorations venaient compléter le plateau. Afin d'instaurer une dose de jeu, son usage était suggéré mais non figé : les visiteurs pouvaient aussi bien s'en servir pour mélanger le café et le lait mentholé que pour ramasser et étaler la crème d'avocat sur les gaufrettes. Les vaporisateurs étaient placés sur les postes de coiffure et les convives avaient la possibilité de jouer avec ou non, de vaporiser le lait mentholé dans le café ou directement dans la bouche.
Photographies d'un plateau et détails.
En ce qui concerne les recettes réalisées, elles n'ont rien de véritablement en lien avec le milieu de la coiffure : pas de barbe à papa goût cheveux ni de crème d'avocat à l'odeur de gel (bien que cela puisse être possible³). Pour cette première expérience, il s'agissait avant tout de jouer sur les outils. Les recettes, prises à part les unes des autres, n'ont pas non plus un caractère extraordinaire. Elles restent des recettes de la cuisine de tous les jours, bien que révélant un degré d'originalité certain (du café à la menthe, par exemple). C'est à travers leur montage sur les ustensiles et la réunion des différents éléments sur le plateau que se crée une sorte de "café gourmand du coiffeur", qui devient un assemblage de produits issus d'une pratique plasticienne de la cuisine, présentant néanmoins des références certaines à cette pratique courante de la restauration contemporaine qu'est le "café gourmand".
Vidéo présentant la réalisation des barbes à papa sur bigoudis et l'espace dédié à la cuisine. Réalisée en direct lors de l'exposition SCALP n°1 et diffusée sur Facebook en streaming. (Vidéo © Moussa Cheniguel, Espace Moss).
L'espace dédié à la cuisine était lui aussi composé de différents objets et éléments mobiliers que l'on trouve habituellement dans un salon de coiffure. Pour faire la vaisselle, un bac à shampooing avec une arrivée d'eau était situé au centre de la pièce aménagée pour l'occasion, des serviettes de toilette nous servaient de torchons. Une desserte à ustensiles, avec différents tiroirs et renfoncements, permettait de placer les gaufrettes et les outils une fois nettoyés. Un autre bac à shampoing sur pied, sans arrivée d'eau, contenait la salade que j’assaisonnais et mélangeais avec mes mains (ou, entre d'autres termes, me permettait de faire un shampooing à une salade). D'autres éléments, nécessaires au bon déroulement des préparations mais sans rapport avec la coiffure, étaient présents (réfrigérateur, machine à barbes à papa, etc). Lors du montage du plateau et de la préparation des différents éléments, nous étions trois ou quatre acteurs à nous affairer à différents postes (vaisselle, essuyage, barbes à papa, rangement, montage). Chacun d'entre nous était habillé en noir et portait des gants noirs, habituellement utilisés pour colorer les cheveux.
L'espace dédié à la cuisine était lui aussi composé de différents objets et éléments mobiliers que l'on trouve habituellement dans un salon de coiffure. Pour faire la vaisselle, un bac à shampooing avec une arrivée d'eau était situé au centre de la pièce aménagée pour l'occasion, des serviettes de toilette nous servaient de torchons. Une desserte à ustensiles, avec différents tiroirs et renfoncements, permettait de placer les gaufrettes et les outils une fois nettoyés. Un autre bac à shampoing sur pied, sans arrivée d'eau, contenait la salade que j’assaisonnais et mélangeais avec mes mains (ou, entre d'autres termes, me permettait de faire un shampooing à une salade). D'autres éléments, nécessaires au bon déroulement des préparations mais sans rapport avec la coiffure, étaient présents (réfrigérateur, machine à barbes à papa, etc). Lors du montage du plateau et de la préparation des différents éléments, nous étions trois ou quatre acteurs à nous affairer à différents postes (vaisselle, essuyage, barbes à papa, rangement, montage). Chacun d'entre nous était habillé en noir et portait des gants noirs, habituellement utilisés pour colorer les cheveux.
Vues de l'espace dédié à la cuisine et des préparations en cours.
Côté poste de coiffure.
Une fois le plateau prêt, les assistant(e)s qui me prêtaient main-forte avaient la tâche d'endosser le rôle de serveur, un rôle un peu particulier puisque mis à jour dans le cadre de cette performance cuisine-coiffure. En effet, ils avaient la charge d’accueillir chacune des personnes qui venaient s'installer au poste de coiffure et de les habiller d'une cape, vêtement usuel qui sert à retenir les cheveux lors de la coupe. Ensuite, ils devaient servir le plateau à ces convives qui venaient malgré eux de devenir des "clients", acteurs essentiels de cette pièce. Quand ces derniers avaient fini de manger, les serveurs débarrassaient les plateaux et leur ôtaient la cape. Deux nouvelles personnes venaient s’asseoir et ainsi de suite. Tout avait été préparé pour accueillir un total de 100 personnes, sur une durée totale de 6h.
Le poste de coiffure en lui-même était composé d'une table blanche rectangulaire. Deux trous circulaires avaient été percés dans le plan de la table et permettaient de contenir deux sèche-cheveux non branchés, présents seulement comme éléments contextuels. Au centre de la table était attaché, à l'aide d'une corde nouée, un miroir biface. Celui-ci n'était donc pas fixe et tournait sur lui-même afin d'instaurer du jeu entre les convives qui mangeaient l'un en face de l'autre. Par intermittence, ils voyaient soit leur propre reflet, créant ainsi une sorte de malaise par rapport à la vision de sa propre image, soit la personne en face, instaurant du dialogue. On sait combien certaines personnes n'aiment pas manger devant des individus qu'elles ne connaissent pas mais certaines, m'ont-elles raconté, n'aiment pas non plus se voir en train de manger. Les convives qui voulaient échanger ont également eu la possibilité de bloquer le miroir afin d'engager la conversation. Autant de jeux permis par ce dispositif de commensalité original, imaginé à la fois par Moussa Cheniguel et par moi-même.
Vidéo présentant l'espace dédié au poste de coiffure et la dégustation du plateau par les convives. Réalisée en direct lors de l'exposition SCALP n°1 et diffusée sur Facebook en streaming. (Vidéo © Moussa Cheniguel, Espace Moss).
Pour conclure, cette installation-performance m'a permis d'expérimenter un aspect de mon travail que j'avais délaissé depuis quelques années, à savoir la transposition des ustensiles et des gestes d'un corps de métier à un autre, de la coiffure à la cuisine dans ce cas. Deux espaces performatifs ont ainsi été mis en place, à la disposition du visiteur. L'espace de la cuisine permettait à ce dernier de voir mis à jour le processus, les gestes et les techniques culinaires dans un espace empreint d'une certaine étrangeté due au mélange des domaines d'application de la coiffure et de la cuisine. L'espace de commensalité, celui où était installé ce poste de coiffure empreint de la même étrangeté, permettait au visiteur de devenir acteur et de compléter le dispositif en faisant sa propre expérience de ce qui était proposé à dégustation. La liaison des ces espaces était assurée par le ballet des serveurs qui faisaient des allers-retours entre les deux. Enfin, précisons que les visiteurs, bien qu'interpellés, inquiets voire dégoutés par cet important degré d'étrangeté, dû aux ustensiles et aux espaces mis à disposition, jouaient volontiers à ce jeu de cuisine plasticienne que nous avions instauré.
Pour conclure, cette installation-performance m'a permis d'expérimenter un aspect de mon travail que j'avais délaissé depuis quelques années, à savoir la transposition des ustensiles et des gestes d'un corps de métier à un autre, de la coiffure à la cuisine dans ce cas. Deux espaces performatifs ont ainsi été mis en place, à la disposition du visiteur. L'espace de la cuisine permettait à ce dernier de voir mis à jour le processus, les gestes et les techniques culinaires dans un espace empreint d'une certaine étrangeté due au mélange des domaines d'application de la coiffure et de la cuisine. L'espace de commensalité, celui où était installé ce poste de coiffure empreint de la même étrangeté, permettait au visiteur de devenir acteur et de compléter le dispositif en faisant sa propre expérience de ce qui était proposé à dégustation. La liaison des ces espaces était assurée par le ballet des serveurs qui faisaient des allers-retours entre les deux. Enfin, précisons que les visiteurs, bien qu'interpellés, inquiets voire dégoutés par cet important degré d'étrangeté, dû aux ustensiles et aux espaces mis à disposition, jouaient volontiers à ce jeu de cuisine plasticienne que nous avions instauré.
Le café gourmand du coiffeur : les recettes.
Les quantités sont à adapter en fonction du nombre d'invités.
Gaufrettes au fer à lisser :
- 250 g de beurre
- 400 g de sucre en poudre
- 2 paquets de sucre vanillé
- 4 œufs
- 500 g de farine
- 20 cl d'eau
- 8 c. à café de rhum
- un poche à douille
- un fer à lisser
Mélanger la farine, les sucres et les jaunes d’œufs. Faire fondre le beurre et ajouter le au mélange lorsqu'il est tiède. Ajouter l'eau petit à petit puis le rhum. Monter les blanc en neige est incorporer délicatement au mélange. Laisser reposer au réfrigérateur pendant 2 heures.
Faire chauffer le fer à lisser. Mettre la pâte obtenue dans une poche munie d'une douille. Lorsque le fer est chaud, verser un peu de pâte sur les plaques maintenues à l'horizontale et refermer le fer au contact avec la pâte. Faire cuire jusqu'à ce que la gaufrette soit dorée. Renouveler l'opération jusqu'à épuisement de la pâte.
Poser deux gaufrettes sur chaque plateau/desserte.
Gel d'avocat à la vanille :
- 1 avocat
- 50 cl de lait
- 50 g de sucre
- 1 gousse de vanille ou un sachet de sucre vanillé
- 1 feuille de gélatine
- 1 petit pot de gel avec couvercle
- 1 pinceau pour coloration
Faire ramollir la gélatine dans de l'eau pendant une dizaine de minutes. Pendant ce temps, couper l'avocat en deux, ôter le noyau et le couper en gros dés. Mettre l'avocat, le lait, le sucre et la vanille dans un saladier ou un blender et mixer. Égoutter la gélatine. La faire fondre dans une casserole ou au micro-onde. L'incorporer au lait d'avocat. Mixer. Laisser prendre au réfrigérateur pendant une heure afin d'obtenir une consistance "gel".
Transvaser ce gel, à l'aide d'une poche à douille, dans de petits pots de gel avec couvercle.
Poser l'élément sur le plateau/desserte.
A déguster à l'aide d'un pinceau pour coloration.
Salade de cheveux de légumes :
- 2 carottes
- 1 betterave
- 1 courgette
- 1 pomme Granny Smith
- 8 c. à soupe de vinaigre de cidre
- 6 c. à soupe de sucre en poudre
- 1 c. à soupe de sauce soja
- graines de sésame blanc
- 1 spiraliseur
- gants pour coloration
- peignes
Au préalable, torréfier les graines de sésame dans une poêle.
Dans une casserole, mélanger le vinaigre, le sucre en poudre et la sauce soja. Porter à petite ébullition, ajouter les graines de sésame et laisser bouillir une minute. Mélanger et laisser refroidir.
Tailler les légumes à l'aide d'un spiraliseur afin d'obtenir des fils de légumes.
Dans un saladier, mélanger ces "cheveux" de légumes avec la vinaigrette aigre-douce réalisée. Laisser macérer pendant 1 heure.
Enfiler des gants pour coloration et enrouler les cheveux de légumes assaisonnés autour d'un peigne. Poser l'élément sur le plateau/desserte. Renouveler l'opération pour préparer les plateaux suivants.
A déguster à même le peigne, en le portant à la bouche.
Barbe à papa sur bigoudi :
- sucre
- colorant marron
- 1 appareil à barbe à papa
- bigoudis
Mélanger le colorant marron au sucre, en fonction de la teinte souhaitée.
Faire chauffer l'appareil à barbe à papa. Verser une cuillère de sucre. Au bout de quelques secondes, récupérer les filaments qui se forment en les enroulant autour d'un bigoudi.
Poser l'élément sur le plateau/desserte.
Renouveler l'opération pour les plateaux suivants.
Café couleur :
- 50 cl de lait
- 10 feuilles de menthe fraîche
- du café filtre
- un tamis
- vaporisateur
- bol pour coloration
Dans une casserole, amener à ébullition le lait avec les feuilles de menthe. Arrêter la cuisson et laisser infuser une demi-heure. Passer le lait au tamis au dessus d'un saladier. Laisser refroidir au réfrigérateur.
Préparer du café en fonction du nombre d'invités. Le servir chaud dans un bol pour coloration. Poser l'élément sur le plateau-desserte.
Verser le lait à la menthe froid dans un vaporisateur. Lors de la dégustation, servir à côté du plateau/desserte . Inviter le convive à vaporiser son café de lait à la menthe.
Les quantités sont à adapter en fonction du nombre d'invités.
Gaufrettes au fer à lisser :
- 250 g de beurre
- 400 g de sucre en poudre
- 2 paquets de sucre vanillé
- 4 œufs
- 500 g de farine
- 20 cl d'eau
- 8 c. à café de rhum
- un poche à douille
- un fer à lisser
Mélanger la farine, les sucres et les jaunes d’œufs. Faire fondre le beurre et ajouter le au mélange lorsqu'il est tiède. Ajouter l'eau petit à petit puis le rhum. Monter les blanc en neige est incorporer délicatement au mélange. Laisser reposer au réfrigérateur pendant 2 heures.
Faire chauffer le fer à lisser. Mettre la pâte obtenue dans une poche munie d'une douille. Lorsque le fer est chaud, verser un peu de pâte sur les plaques maintenues à l'horizontale et refermer le fer au contact avec la pâte. Faire cuire jusqu'à ce que la gaufrette soit dorée. Renouveler l'opération jusqu'à épuisement de la pâte.
Poser deux gaufrettes sur chaque plateau/desserte.
Gel d'avocat à la vanille :
- 1 avocat
- 50 cl de lait
- 50 g de sucre
- 1 gousse de vanille ou un sachet de sucre vanillé
- 1 feuille de gélatine
- 1 petit pot de gel avec couvercle
- 1 pinceau pour coloration
Faire ramollir la gélatine dans de l'eau pendant une dizaine de minutes. Pendant ce temps, couper l'avocat en deux, ôter le noyau et le couper en gros dés. Mettre l'avocat, le lait, le sucre et la vanille dans un saladier ou un blender et mixer. Égoutter la gélatine. La faire fondre dans une casserole ou au micro-onde. L'incorporer au lait d'avocat. Mixer. Laisser prendre au réfrigérateur pendant une heure afin d'obtenir une consistance "gel".
Transvaser ce gel, à l'aide d'une poche à douille, dans de petits pots de gel avec couvercle.
Poser l'élément sur le plateau/desserte.
A déguster à l'aide d'un pinceau pour coloration.
Salade de cheveux de légumes :
- 2 carottes
- 1 betterave
- 1 courgette
- 1 pomme Granny Smith
- 8 c. à soupe de vinaigre de cidre
- 6 c. à soupe de sucre en poudre
- 1 c. à soupe de sauce soja
- graines de sésame blanc
- 1 spiraliseur
- gants pour coloration
- peignes
Au préalable, torréfier les graines de sésame dans une poêle.
Dans une casserole, mélanger le vinaigre, le sucre en poudre et la sauce soja. Porter à petite ébullition, ajouter les graines de sésame et laisser bouillir une minute. Mélanger et laisser refroidir.
Tailler les légumes à l'aide d'un spiraliseur afin d'obtenir des fils de légumes.
Dans un saladier, mélanger ces "cheveux" de légumes avec la vinaigrette aigre-douce réalisée. Laisser macérer pendant 1 heure.
Enfiler des gants pour coloration et enrouler les cheveux de légumes assaisonnés autour d'un peigne. Poser l'élément sur le plateau/desserte. Renouveler l'opération pour préparer les plateaux suivants.
A déguster à même le peigne, en le portant à la bouche.
Barbe à papa sur bigoudi :
- sucre
- colorant marron
- 1 appareil à barbe à papa
- bigoudis
Mélanger le colorant marron au sucre, en fonction de la teinte souhaitée.
Faire chauffer l'appareil à barbe à papa. Verser une cuillère de sucre. Au bout de quelques secondes, récupérer les filaments qui se forment en les enroulant autour d'un bigoudi.
Poser l'élément sur le plateau/desserte.
Renouveler l'opération pour les plateaux suivants.
Café couleur :
- 50 cl de lait
- 10 feuilles de menthe fraîche
- du café filtre
- un tamis
- vaporisateur
- bol pour coloration
Dans une casserole, amener à ébullition le lait avec les feuilles de menthe. Arrêter la cuisson et laisser infuser une demi-heure. Passer le lait au tamis au dessus d'un saladier. Laisser refroidir au réfrigérateur.
Préparer du café en fonction du nombre d'invités. Le servir chaud dans un bol pour coloration. Poser l'élément sur le plateau-desserte.
Verser le lait à la menthe froid dans un vaporisateur. Lors de la dégustation, servir à côté du plateau/desserte . Inviter le convive à vaporiser son café de lait à la menthe.
¹ L'Espace Moss est un espace hybride entre salon de coiffure et galerie d'art, installé dans le quartier de Marolles à Bruxelles. Voir espacemoss.com
² Voir, par exemple, le projet des Fables contemporaines : davidfaltot.weebly.com/travaux-9662/fables-contemporaines
³ Voir, par exemple, le projet Cécile Substantine de l'artiste Laurent Duthion, qui met en scène des arômes et des odeurs extraites de matières premières insolites : ddab.org/fr/oeuvres/Duthion/Page11