Conclusions, installation interactive comestible présentée le 3 juillet 2022.
Dans le cadre des journées portes ouvertes de l'École Municipale d'Arts Plastiques (ÉMAP) de Bailleul.
Dans le cadre des journées portes ouvertes de l'École Municipale d'Arts Plastiques (ÉMAP) de Bailleul.
Cette installation interactive comestible a été l’occasion de présenter le résultat de mes dernières recherches pratiques en cours. Il s'agissait de mettre en scène l’ingestion d’aliments préparés, directement positionnés sur les vitres de trois rétroprojecteurs, matériel désuet qui permettait la projection de cours via des transparents il y a encore quelques années. L’idée est de réutiliser un outil lié à la pratique de l’enseignement quasiment disparu aujourd’hui, tout en proposant au public des projections semblables à des natures mortes qui se décomposent au fur et à mesure de l’ingestion des mets préparés. Hypothèse de travail d’un enseignant-chercheur-artiste et Conclusions d’un cycle de conférences d’une année sur le thème de la performance artistique et des arts technologiques.
Trois rétroprojecteurs étaient ainsi disposés côte à côte sur une table servant habituellement aux ateliers de pratique artistique pour les élèves de l'école d'arts plastiques. Les trois projections étaient orientées vers un mur blanc écran (situé à 1 m 50 de distance environ), de façon à créer un triptyque visuel, analogue à la projection de trois photographies (80 x 80 cm environ) l'une à côté de l'autre. Le spectateur avait la possibilité de se servir des mets préparés directement dans des "plats" transparents que j'avais réalisés en plexiglas collé au mastic pour aquarium (même méthode que la confection d'un aquarium pour poissons). Les mets en question avaient été préparés maison en amont. Étaient proposées différentes préparations plus ou moins translucides : crumbles, gaufrettes, gelées aux fleurs, aux sirops industriels au café ou au thé, aspics aux fruits, sphérifications moléculaires, eaux florales colorées, etc. Par l'action du spectateur-goûteur, les mets présentés étaient ainsi réorganisés et disparaissaient au fur et à mesure de l'ingestion. C'était là une façon d'animer ces natures mortes, sous l'action d'un spectateur qui animait en même temps les images projetées, les faisait basculer du statut d'image fixe (photographie) à celui d'image en mouvement (vidéo). En somme, il s'agissait de mettre en avant une façon de faire de l'art vidéo sans utiliser ni caméra ni séquence prédéterminée.
Cette installation était par essence expérimentale dans le sens où elle m'a permis de tester sur un instant donnée différents effets permis par l'opacité et la translucidité plus ou moins importantes des mets proposés à l'ingestion : les projections étaient plus ou moins intéressantes selon les mets placés en guise de transparents. À tout moment, j'avais la possibilité (et la laissait également au spectateur) d'interchanger les plats afin de changer la projection, de manipuler en quelque sorte les vidéos recomposées sur le mur .
(article en cours de construction)
Trois rétroprojecteurs étaient ainsi disposés côte à côte sur une table servant habituellement aux ateliers de pratique artistique pour les élèves de l'école d'arts plastiques. Les trois projections étaient orientées vers un mur blanc écran (situé à 1 m 50 de distance environ), de façon à créer un triptyque visuel, analogue à la projection de trois photographies (80 x 80 cm environ) l'une à côté de l'autre. Le spectateur avait la possibilité de se servir des mets préparés directement dans des "plats" transparents que j'avais réalisés en plexiglas collé au mastic pour aquarium (même méthode que la confection d'un aquarium pour poissons). Les mets en question avaient été préparés maison en amont. Étaient proposées différentes préparations plus ou moins translucides : crumbles, gaufrettes, gelées aux fleurs, aux sirops industriels au café ou au thé, aspics aux fruits, sphérifications moléculaires, eaux florales colorées, etc. Par l'action du spectateur-goûteur, les mets présentés étaient ainsi réorganisés et disparaissaient au fur et à mesure de l'ingestion. C'était là une façon d'animer ces natures mortes, sous l'action d'un spectateur qui animait en même temps les images projetées, les faisait basculer du statut d'image fixe (photographie) à celui d'image en mouvement (vidéo). En somme, il s'agissait de mettre en avant une façon de faire de l'art vidéo sans utiliser ni caméra ni séquence prédéterminée.
Cette installation était par essence expérimentale dans le sens où elle m'a permis de tester sur un instant donnée différents effets permis par l'opacité et la translucidité plus ou moins importantes des mets proposés à l'ingestion : les projections étaient plus ou moins intéressantes selon les mets placés en guise de transparents. À tout moment, j'avais la possibilité (et la laissait également au spectateur) d'interchanger les plats afin de changer la projection, de manipuler en quelque sorte les vidéos recomposées sur le mur .
(article en cours de construction)